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DSCN3544 (2)Tissu, papier, fleurs, laine, crin de cheval, petits os..
Hauteur 170 cm.
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Cette pièce est un une interrogation sur l’incarnation, ce que c’est que prendre corps (exister physiquement, naître), ce que c’est que donner corps (faire de la sculpture, accoucher, être témoin des métamorphoses).

Inspirée par l’archétype de la femme sauvage (Clarissa Pinkola Estés, Femmes qui courent avec les loups), mais aussi par des personnes réelles (mon amie Camille Rouzet, plasticienne vitrailliste) et fictives (Harriet Burden, personnage principal d’Un monde flamboyant de Siri Hustvedt), lumières de femmes qui m’entourent.

Elle explore le mystère fondamental du cycle vie-mort-vie, le féminin profond.

Elle porte un vrai propos sur la réalité du corps féminin : organes, viscères, flux, écoulements, allaitement, corps éprouvé par ses métamorphoses et par ce qui l’habite, la fertilité, la mort, le renouveau.

C’est une ode, un manifeste et un questionnement.

Les matériaux qui la composent sont des organes ; tissus ayant vécu, portant chacun leur histoire, matières organiques pleines de sens poétique, médicinal, archétypal (crin, fleurs, coquillages, os, charbon, cailloux…) qui dialoguent entre eux de manière autonome. Elle porte en elle des secrets.